La fédération délègue à la Commission Interfédérale Disciplinaire en matière de Dopage (CIDD) l’organisation de la procédure disciplinaire relative aux pratiques de dopage des sportifs relevant de sa compétence.

Vous trouverez le règlement en suivant le lien pdf : REG. ANTIDOPAGE 2016 FMWB

La législation plus complète en matière de lutte contre le dopage peut être consultée sur le site www.dopage.be

Vous y trouverez la liste des produits et méthodes interdits, le mode opératoire des contrôles ainsi que le décret dans son intégralité.

Par leur affiliation, les membres licenciés des cercles reconnaissent qu’ils ont parfaite connaissance du décret de la Communauté française du 20 octobre 2011, modifié par le décret du 19 mars 2015 relatif à la lutte contre le dopage et qu’ils ont pris connaissance et acceptent le règlement antidopage de la FMWB et le règlement de procédure de la C.I.D.D.(Commission Interfédérale Disciplinaire en matière de Dopage – asbl), instance disciplinaire en matière de violation des règles antidopage, à laquelle la FMWB est affiliée.

Ils acceptent irrévocablement que toutes les poursuites disciplinaires pour fait de dopage, tel que défini par le décret de la Communauté française du 20 octobre 2011 et le règlement antidopage de la FMWB, soient portées devant la C.I.D.D


Pourquoi lutte-t-on contre le dopage?

Au cours des années 60, les autorités sportives et civiles ont progressivement pris conscience de l’importance prise par la consommation de médicaments dans le sport, notamment les amphétamines à l’origine de véritables drames comme la mort du cycliste Tom Simpson sur les pentes du mont Ventoux en 1967. Deux ans plus tôt, la Belgique avait été le premier pays au monde à adopter une loi pour protéger ses champions. Au fil des années, cet arsenal juridique s’est considérablement renforcé. En 2001, la Communauté Française de Belgique a adopté un décret qui réglemente les contrôles et vise à responsabiliser les sportifs mais également les fédérations dans leur rôle d’encadrement. Ce décret a été modifié le 19 mars 2015.

Que risque-t-on pour consommation de produits illicites?

Les athlètes convaincus de dopage encourent une sanction disciplinaire fixée par la fédération (via la CIDD)  sur base d’un règlement international. En clair, ils seront privés de participer aux compétitions pendant une période définie. Leur responsabilité se limite à cela. En revanche, des sanctions pénales (amendes, prison) sont prévues pour ceux qui favorisent, organisent ou facilitent la consommation de produits dopants.

Comment savoir qu’un produit est interdit?

La liste des produits et méthodes interdits émane du CIO (Comité International Olympique) et de l’AMA (Agence Mondiale Antidopage). Cette liste, mise à jour régulièrement, peut être consultée à l’adresse suivante : www.dopage.be. Cette information est également disponible sur base des noms commerciaux de ces substances, à l’adresse : www.cbip.be. 

Que dois je faire si je dois prendre un médicament pour raison thérapeutique et que ce produit se trouve dans la liste des substances interdites ?

Dans ce cas, il y a lieu de compléter un formulaire d’autorisation d’usage à des fin thérapeutique (AUT). Pour les sportifs de haut niveau, ce document doit être complété 30 jours avant la compétition sportive, ou même entraînement auquel il compte participer. Rendez vous sur le site www.dopage.be pour plus d’information à ce sujet.

Peut-on être « positif  » au contrôle antidopage en consommant des compléments alimentaires ?

La réponse est clairement oui. Il importe de bien analyser la composition de ces compléments alimentaires pour s’assurer qu’ils ne contiennent pas de produits interdits. Et encore, cela ne suffit pas toujours ! En cours de production, certaines préparations sont contaminées, sciemment ou accidentellement, par des substances dopantes sans que cela n’apparaisse sur l’emballage. Faites preuve d’un maximum de méfiance. Surtout dans le cas d’achat par correspondance via internet.